Comme Tto le dit le mois de novembre est certainement le mois le plus déprimant de l'année. Pour moi, il est synonyme d'anniversaires où l'on ne souffle pas de bougies. La météo, c'est grisaille et crachin. Le matin c'est partir au boulot quand il fait nuit et le soir c'est en partir alors que le soleil est couché. Et puis cette année il a fallu ce vendredi 13. Cette soirée de barbarie a pris pour cible notre jeunesse, notre envie de faire la fête, de s'éclater entre amis autour d'un verre, d'écouter de la musique...D'apprécier les petits bonheur de la vie tout simplement.
Après un week-end, noyé sous les infos qui te scotche devant la télé, tu te dis que ce n'est pas la dernière série fiction de Canal qui passe en boucle sur ton petit écran. C'est la réalité que tu prends en pleine face dès le lundi matin quand tu apprends qu'un de tes collègues était dans la salle de concert et qu'il est là lui derrière son bureau à bosser alors tu relatives ton rôle de spectateur devant ton petit écran. Et même si tu as été bouleversé, cela n'est rien et il faut justement pour lui et tous les autres continuer à vivre, bosser, sortir, être debout.
Du coup samedi dernier quoi de mieux que d'aller au cirque pour se changer les idées et penser à autres choses. Avec Mister A, direction le cirque du Soleil. C'est le 3ème spectacle que je voyais d'eux. Et je n'ai pas été déçu encore une fois. C'est drôle, poétique, magique et quand vous regardez les numéros vous avez des yeux d'enfants. On se laisse pendre par la mise en scène, par les numéros acrobatiques époustouflants et originaux. Pendant 2 heures vous êtes dans une autre monde. Dans une bulle chapiteau où vous oubliez tout.
Allez y, allez rêver et laissez vous emporter.
Et comme Beaumarchais le disait à peu près
"Empressons nous de rire de peur d'être obligé de pleurer."
Chris
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