mercredi 29 février 2012

J'en ai partout...


Là c'est plus possible. C'est ce que je me suis dis en arrivant quand j'ai vu l'état de mon bureau ce matin. Il va falloir que je le range. C'est simple il est recouvert de dossiers, de papiers, de post it. Il reste juste un peu de place pour poser le clavier, la souris et ma tasse à café. Vous allez me dire pourquoi autant de papier alors que nous vivons à l'ère du virtuel, des ordis... Bien sûr, je lis  beaucoup de choses à l'écran mais quand j'ai à lire, à analyser, à valider, à corriger, un document et j'avoue que souvent je l'imprime et que je travaille sur la version papier et ensuite seulement sur la version électronique. Cela fait un peu méthode à l'ancienne mais c'est comme ça que je préfère bosser. Et là en ce moment comme j'ai pas mal de dossiers en cours, mon bureau est noyé sous la paperasse. Il faudrait que je mette à la poubelle, ceux qui sont traités mais je n'ai pas le temps. Et puis, avoir un bureau trop clean, je n'aime pas. D'ailleurs quand il est trop bien rangé, je ne retrouve rien. C'est ce qui impressionne souvent mes collègues quand ils me demandent tel ou tel document, j'arrive à leur donner dans la minute. Je sais dans quelle pile, il se trouve. En revanche, chez moi, je suis l'inverse. J'aime bien que cela soit rangé un minimum. Je me souviens même qu'une fois, Mister A, qui est un spécialiste du laisser trainer est un art, m'avait dit : " Chez toi, tout est à sa place". Je ne suis pas maniaque mais c'est vrai que j'aime bien que mon appart soit clean surtout la cuisine. Mais en ce moment, ce n'est pas trop le cas. La pile de courriers augmentent de jour en jour. La table de salon commence à disparaitre sous des magasines. La pile de linge à repasser ressemble de plus en plus à la tour de Pise. Il va falloir que je me transforme en tornade blanche d'ici ce week-end quand même. Ce qui serait bien en fait c'est que je trouve un homme de ménage.

Chris

mardi 28 février 2012

Chacun sa route...


Comme tous les matins en arrivant au bureau, je démarre mon pc. Il met du temps à être opérationnel. Il est un peu comme moi. En attendant, je place une dosette dans la machine qui est juste à côté de moi pour me faire un café. Les écrans s'allument. Ma tasse de café entre entre les mains, je regarde ma boite mail se remplir. Driiiiing !
- Tophe, bonjour.
- C'est moi, bonjour. Tu vas bien ? Tête blonde aussi ?
- Oui ça va.
- J'ai reçu un courrier du tribunal hier.
- Ah. Je n'ai pas ouvert mon courrier hier soir. Et alors ?
- On a rendez-vous le 20 chez le juge pour clore la procédure.
- Ok. Cela aura été rapide.
- Oui. Je peux te demander quelque chose ?
- Oui bien sûr.
- Je peux garder ton nom ?
- Oui si tu veux.
- Merci. Bonne journée. Je t'embrasse.
- De rien. Moi aussi.

Voilà dans quelques semaines, nous accolorons nos signatures au bas d'un document pour le meilleur chacun de son côté.
Voilà dans quelques semaines, je vais redevenir une jeune fille et il faudra m'appeller mademoiselle. :)

Chris

lundi 27 février 2012

Chrislife and Stats...


Ce week-end, je me suis plongé dans les chiffres. Oui je sais cela peut être étonnant quand on connait mon amour pour les maths. Tout d'abord, comme je suis entrain de préparer mes prochaines vacances, je budgétise. Je regarde les différents moyens de transport, les choix d'hébergement, les activités à faire et je calcule donc toutes les options. Comme on me l'a fait gentillement remarquer " Ce n'est quand même pas compliqué de faire des additions" . Certes mais faut il encore additionner les bons chiffres entre eux. Et puis je vérifie de ne pas me tromper car sinon je suis bon pour avoir des remarques. Ensuite je me suis penché sur l'étude détaillée des statistiques de mon blog sur le mois écoulé. Et là que de surprises. Presque 7000 visites en 1 mois, plus de 200 visiteurs en moyenne par jour. Et des visiteurs qui viennent des 4 coins du monde. Après la France, c'est l'Amérique du Nord qui arrive en tête avec les Etats-Unis et le Canada. Ensuite ce sont les lecteurs qui viennent de Belgique, d'Allemagne, du Maroc, d'Algérie, de Tunisie, d'Angleterre, de Suisse, du Brésil, de Hong Kong. Bien sûr un certain nombre de visiteurs arrivent par hasard ici après avoir taper une requête sur un moteur de recherche dont les plus courantes contiennent le mot " Bogoss " genre " Bogoss gay ", " Bogoss en boxer ", " Bogoss nu "... Mais la majorité des lecteurs sont plutôt des fidèles, ils viennent me rendre un petit coucou quasi quotidien en connaissant l'adresse du blog. Mais beaucoup de mes lecteurs échouent aussi ici grâce à 2 autres blogs, celui de Tambour Major et celui de Tto. Ensuite je me suis amusé à regarder quel était l'article le plus vu ce dernier mois et bien c'est celui sur le tatouage, vu plus de 180 fois. Même si je ne m'attache pas à tous ces chiffres pour écrire, cela fait toujours plaisir. Alors merci, thank you, danke schön, gracias, chokrane... D'ailleurs toi lecteurs ou lectrices étrangers, cela serait bien de me laisser un petit commentaire dans ta langue.

Chris

vendredi 24 février 2012

La marine a pris un bouillon...


Même si j'en parle très rarement ici, la politique est quelque chose que m'interresse d'autant plus en cette période électorale. Et hier soir bien sûr, je ne pouvais ne par regarder l'émission que tout le monde attendait avec la Marine comme invitée et surtout de voir son tête à tête avec la Méluche tant annoncé. En fait j'ai été déçu oui et non de la soirée. Pas déçu déjà par le fait que la Marine a été poussée dans ses retranchements, dans ses contradictions par les journalistes. Ils ont mis à mal son programme et lui faisaient perdre pied dès qu'ils commençaient à rentrer dans le détail de ses propositions. Dès qu'ils lui démontraient que ses idées étaient complètement farfelues, démagogiques, irréalisables économiquement... elle jouait l'anguille comme elle sait si bien le faire en changeant de sujet ou en jouant la victime. Ensuite le débat avec l'éminence grise de Sarko1er était comment dire consensuel. Il ne pouvait pas en être autrement quand on connait les idées profondes de ce monsieur. L'un et l'autre se cirait les pompes. Pas trop de critiques l'un envers l'autre. Du côté de HG , juste ce qu'il faut pour ne pas froisser les électeurs de la Marine, les caresser un peu dans le sens du poils pour qu'ils soient du côté de Sarko1er lors du 2nd tour. Puis le moment du face à face entre La Marine et la Méluche arriva. Tout le monde se demandait comment elle allait réagir étant donner qu'elle ne voulait pas de ce débat. Allait-elle finalement croiser le fer ? Allait-elle se lever et partir ? Rien de tout cela. Elle est restée mais sans débattre, lisant le journal, s'en prenant un peu au journaliste à la coupe de cheveux de playmobil, ignorant et méprisant son interlocuteur. De son côté la Méluche égal à lui même a attaqué bille en tête en démontrant certains mensonges du programme de la Marine. Il n'y a donc pas eu de débat. De plus la Méluche n'a fait que de parler des droits des femmes et du racisme du père de la Marine. C'est une bonne chose, j'en conviens mais rien sur le programme économique de la Marine ou par exemple sur la mariage gay. Honnêtement ce n'est pas avec ce non débat que l'on rabibochera les électeurs avec la politique. Il aurait fallu, je pense, comme la Marine ne voulait pas débattre et bien arrêter là. En  résumé hier soir la Marine a pris l'eau. On a vu ses limites. Elle peut être très forte dans une émission qui dure 10,15 ou 20 minutes car elle balance ses idées sans trop être contredite mais sur 2h, elle en tient pas la route. Elle panique, devient agressive. De toute façon , dans la Marine moi ce que je préfère ce sont les marins. Et pour finir cette semaine avec une note de légèreté, c'est par ici.

Chris


jeudi 23 février 2012

Quoi ma gueule...



Réflexion d'un collègue ce matin en arrivant : " Tu as fait la fête toute la nuit, des folies de ton corps !" "Pfff même pas" (connasse). Bon ça je ne l'ai pas dit, même si je sais qu'il se doute que je sais qu'il sait que je suis  un garçon sensible et que je sais qu'il sait que je sais que lui aussi. De toute façon pas de ça au boulot et puis il est moche d'abord. Donc oui ce matin malgré la crème miracle et l'anti cernes parce que je le vaux bien, j'ai pris 10ans pendant la nuit. Pourtant ma soirée a été plutôt calme. Juste un petit dîner chez des amis dont je suis rentré vers 23h. Et malgré une longue journée de boulot pour pallier l'absence des collègues qui tombent comme des mouches, je n'étais pas spécialement fatigué. Donc une fois de retour dans mon topheappart, je me suis allongé avec volupté telle Victoria sur mon canapé chateau d'@x . Un oeil sur la télé, et l'autre sur ma tablette high tech pour regarder les résultats du foot, pour continuer à préparer mes prochaines vacances, voilà qu'au bout de 15 minutes, le marchand de sable a décidé de passer. A minuit et demi, j'émerge et direction mon lit. A 6h, le réveil commence à chanter mais j'ai le temps saut qu'à un moment, je suis étonné de ne plus l'entendre et pour cause il est 7h30. Et là Victoria laisse la place à Mémé la tornade. Après un café, une douche, un ravalement de façade, un choix rapide dans les fringues, je saute dans la tophemobile car bien sûr le train ne m'a pas attendu, et direction le bureau. J'arrive quand même à l'heure pour ma réunion et sans excès de vitesse. Mais après une petite sieste après déjeuner, cela ira mieux et ce soir les malles que j'ai sous les yeux auront disparues.

Chris

mercredi 22 février 2012

ChrisLight...


Depuis quelques jours, j'ai déclaré la guerre à ma balance, cette bitch qui tous les matins fait clignoter mes kilos. Si elle pouvait les hurler, je suis sûr qu'elle le ferait. Ce n'est pas que je sois gros et toi derrière ton écran pas la peine de pouffer et de dire " Mais que si ",  mais dès que l'on a passé 30ans bon ok 35ans (oui je fais très jeune) les quelques kilos que l'on peut prendre ne se disséminent pas sur votre corps avec harmonie. Non ils se placent où ? Et bien au niveau de la taille est surtout du ventre. Et là les tablettes de chocolat se transforment en mousse. C'est vrai qu'un petit bidon peut avoir son charme mais bon chez les autres je préfère. Donc voilà depuis queqlues temps, j'ai décidé de perdre les 3kgs, 4 ?, alors disons 4 que j'ai en trop afin que mon corps gracieux et désirable le devienne encore plus. J'entend déjà "C'est facile, tu n'as qu'à faire du sport". Oui je sais sauf que moi et le sport c'est un peu comme pour les maths on ne sait jamais bien compris. Entre nous il y a un manque de compatibilité. Mais comme je suis têtu je me fais violence presque tous les soirs sur mon engin de torture pendant 20min et dès ce week-end c'est retour à la piscine. Et puis malgré l'hiver, j'essaie de manger léger et d'arrêter de vider la moitié d'un paquet de bombons Haribo (Humm) presque tous les soirs aussi. Alors le midi, c'est salade le plus souvent possible et le soir c'est viande grillé ou poisson vapeur et légumes et un yaourt. Mais avec un petit morceau de fromage aussi. Oui pour moi un repas sans fromage ce n'est pas un vrai repas. Et je ne lâcherai pas le morceau à part de gras, avant d'avoir atteint mon objectif. Et ce jour là, elle ferait moins la fière la balance, elle pleura ses piles.

Chris

mardi 21 février 2012

Oh oui tague moi...

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été la cible d'un taggage en règle. Je ne vais pas dire que je suis fan mais je ne déteste pas. Cela m'amuse et puis cela me permet d'avoir un sujet d'article. Donc celui qui m'a pris par surprise avec son tag, c'est  Agayfriday.  Alors voilà de quoi il en retourne.
Les règles :
1- Publier les règles. Je suis entrain de faire quoi là.
2- Répondre aux 11 questions du tageur. Je vais essayer.
3- Lister 11 blogueurs, avec lien et caractéristiques. On verra.
4- Poser 11 questions aux tagués. Si je veux j'ai dis.
5- Les prévenir. C'est quand même la moindre des choses

Les questions Enfin quand même :
1) Que serait pour toi un monde sans électronique ?
Comme je n'y connais rien dans tout ce qui touche à l'électronique au moins je ne passerai plus pour une blonde quand je pose une question.

2) Tu prends ta douche le matin ou le soir ?
Tous les matins c'est impératif. C'est un rituel, café et douche et même si après je vais à la piscine. (Et on ne rigole pas quand je parle de piscine). Et le soir si j'ai transpiré comme un boeuf dans la journée ou... non je ne te dirai pas.

3) A quelle personne célèbre aurais-tu aimé dire papa, maman ou mon enfant ?
Non mais c'est quoi cette question ! Je garde les 3. Et de tout façon c'est moi qui suis célèbre.

4) Tu crois que Madonna, Lady Gaga et Jeanne Mas sont has-been ?
Oui. Régine power.

5) Quel est le sens de la vie ?
Comme disait Cloclo :
March' tout droit ce gars-là
Ne le regard' surtout pas !
March' tout droit ce gars-là
Te ferait perdr' ton sang froid
Oui il est bien trop mignonn'
Pour t'y risquer
Tu ne pourrais pas résister !
March' tout droit ce gars-là
Il est vraiment fait' pour toi

6) Que ferais-tu de ton gain du loto ?
Si c'est un gros gros gain, j'en fais profiter mes proches, famille, amis.

7) Quelle qualité préfères-tu chez ceux que tu aimes ?
Qu'ils m'aiment car je suis quelqu'un d'unique et d'exceptionnel.

8) Qu'est-ce que tu vas faire là, juste après ?
Prendre une pause café et commencer à bosser peut-être.

9) Ah bah non il n'ya pas d'autres questions. Pfff. Les règles sont fausses en plus.

Bon alors à mon tour. Voilà mes questions :
1) Qu'est-ce qui vous démange ?
2) Irez-vous voter en 2012 ?
3) Quel est votre plus grand défaut ?
4) Combien de fois par semaine ?
5) Vous êtes chat ou chien ?
6) Plutôt slip, boxer ou jock strap ?
7) Quelle est votre plus grande peur ?
8) Vous envoyez et recevez combien de sms par jour ?
9) Vous êtes plutôt twitter ou facebook ?
10) Avec ou sans poils ?
11) Vous aimeriez que j'écrive un article sur quoi ?

Et pour changer, je vais taguer des nons bloggueurs ou presque. Et les heureux gagnants sont : Waquete, Mister A, Ludo, JM, Kigou, Gayquadra, Stan. et ceux qui veulent.
Pour répondre c'est simple, il suffit d'utiliser les commentaires. Alors à vos claviers et pas d'excuse du genre je suis timide, je n'ose pas, je n'ai pas le temps et patati et patata.

Chris

lundi 20 février 2012

Info blonde...


Dimanche, il fait beau, le soleil brille et avec ma tête blonde nous prenons la direction de la Capitale pour jouer aux touristes et aussi pour déjeuner avec Waquete. C'est dimanche, les parisiens sont en vacances donc pas besoin de partir des heures à l'avance pour rejoindre le centre de Paris. D'ailleurs le gps indique que nous sommes largement dans les temps. Les quais sont vides, la circulation est fluide jusqu'à la Concorde. Quoi un bouchon ? Comment le tunnel est fermé ? " Oui, une partie des quais est réservée aux cyclistes et aux piétons tous les dimanches " me dira Waquete qui attendait patiemment tout seul à la table du restaurant . " Mais tu le fais exprès, c'est pas vrai. Tout le monde, c'est ça. C'est comme ça depuis des années" me dira Mister A quand je lui raconterai ma mésaventure. Bah moi je croyais que c'était uniquement l'été. Après un déjeuner agréable et une petite balade digestive, nous reprenons avec la tête blonde la direction du topheappart. Et avant d'arriver, il me vient l'idée de nettoyer la tophemobile dont on ne reconnait plus la couleur. Hop direction la station à l'effigie de la grosse bête bleue, pour jouer du karcher. Il y a du monde, on patiente et notre tour arrive. Et c'est en descendant de la tophemobile que je me rend compte que je n'ai pas la tenue adéquate pour ce genre d'activité. En effet comme je suis monté à la Capitale j'avais mis de belles chaussures, une paire de pompes à 50€ achetée pendant les soldes et fallant le double et un joli blouson de couleur claire. C'est donc avec grâce et légèreté que j'ai effectué une joli danse autour de la tophemobile, le karcher à la main. Il est sûr que le couple dans la voiture derrière moi qui attendait son tour on du bien se foutre de moi. Mais comme on dit jamais 2 aventures de blonde sans une 3ème. Ce matin, j'arrive au bureau en pleine forme et bien réveillé grâce au -3°, j'ouvre mon PC pour consulter une dernière fois un dossier que j'ai bouclé vendredi soir pour ma réunion du matin. J'ouvre mon document et là horreur, il me manque la moitié des pages, celles que j'avais écrites l'après-midi suite à des infos de dernières minutes. J'essaie de me souvenir alors qu'est-ce que j'ai fais vendredi soir juste avant de partir et d'éteindre mon PC. J'ai relu mon document, j'ai corrigé quelques fautes, je l'ai enregistré et fermé et j'ai mis à la corbeille la version provisoire qui me sert parfois pour faire valider certains points et qui me sert de sauvegarde aussi... Et là, cela fait tilte. Oh putain j'ai mis à la poubelle la dernière version et garder la provisoire dont je n'avais pas fait la mise à jour car j'étais à la bourre pour prendre mon train. Vous pouvez alors imaginer les "Bordel de merde. Fais chier. Mais quel con " qui ont fusé dans le bureau. Bon pas grave, la réunion est dans 20 minutes, je connais mon sujet et bien je vais me la jouer totale impro. Et comme je suis un winner, tout c'est bien passé. Oui sauf que maintenant, il faut que je fournisse quand même un document complet pour... ce soir.

Chris

vendredi 17 février 2012

Cela n'arrive pas qu'aux autres...


Hier soir après une journée de boulot, un retour sans problème de train supprimé, j'arrive au topheappart et je constate que mon frigo crie famine. J'attrappe mon cabas de mémé et je saute dans la tophemobile direction carrouf. A cette heure là et un soir en semaine, il n'y a pas grand monde. Je fais mes courses rapidement et je rejoins le parking. Et là un mec d'environ 30ans sentant l'alcool m'aborde et me demande 1 euro. Je lui répond que non. Ce qui est vai. J'ai très rarement du liquide sur moi, je suis un adepte de tout payer en CB. Il me demande alors une clope. Et je lui répond aussi par la négative. Ce qui est vrai aussi. Je n'ai pas le temps de faire un  pas que je reçois un coup de poing dans le ventre et 2 coups de genoux dans le bas du ventre juste au dessus de mes bijoux de famille. La douleur me fait lâcher mon sac de courses qui s'éparpille sur le sol et je me retrouve plier en 2 le souffle coupé. C'est alors que j'entend un gars crier " Bouge pas !" Et je vois alors un vigile du magasin ceinturer mon agresseur. 2 autres vigiles arrivent et m'aident à me relever pendant qu'un couple ramasse mes courses. Une fois debout, je prend de grande bouffée d'air et je suis les vigiles jusqu'à leur bureau. Mon agresseur lui est emené dans le vestiaire du personnel. Je reprend petit à petit mes esprits et la police arrive. Je raconte ce qui vient de m'arriver et m'emmène à l'hôpital pour me faire examiner. C'est la procédure. Une fois assis dans la voiture de police, j'ai l'impression d'être dans un film. Une fois aux urgences, un toubib, charmant d'ailleurs, me prend en charge, m'osculte et me fait faire des radios. Tout va bien. Retour alors au commissariat pour porter plainte. Je raconte le déroulement des faits en détails, je signe ma plainte et un policier me dépose sur le parking de carrouf pour que je puisse récupérer la tophemobile. Au moment de démarrer je fond en larmes et tremble de partout. De retour chez moi, je prend un alcool fort. Je revois la scène en osant imaginer ce qui avait pu se passer sans l'intervention du vigile. Et heureusement ma tête blonde n'était pas avec moi. Je prend le calmant que m'a donné le toubib qui ne m'est pas longtemps à faire effet et je me glisse sous la couette. Ce matin, physiquement quasiment plus de douleur et moralement ça va. Je n'ai pas voulu rester chez moi aujourd'hui. Je préfère être au bureau, bosser cela m'évite de penser à tout ça. Et puis ce n'est pas dans ma nature de me lamenter sur mon sort. Plus de peur que de mal. En tout cas, il va peut-être falloir sérieusement que je pense à faire du karaté moi.

Chris

jeudi 16 février 2012

Par une nuit d'hiver...


Le soleil se lève au fur et à mesure que les paysages défilent. Mon visage se reflète dans la vitre.
- Tu as l'air fatigué.
Le regard dans le vide, les yeux cernés, je repense à cette nuit. Cette nuit où j'ai rejoins ma chambre. Il est déjà couché. La lampe de chevet éclaire son visage. Il a les yeux mi clos. Je devine son envie. Je me glisse sous la couette doucement et me rapproche de lui. Ma main glisse sous son tee shirt et caresse sa peau douce, son torse imberbe avant de descendre vers son entre-jambes. Je m'aventure dans son boxer. Mes doigts jouent avec son sexe à demi bandé. Je lèche son corps, embrasse son cou, je lui vole un baiser. Mon corps glisse le long du sien. Je descend vers cet objet du plaisir pour le prendre en bouche et le faire durcir. J'ai envie de lui. Mon sexe me fait mal. Je le retourne. M'allonge sur lui. Lui dit des mots crus à l'oreille alors que ce n'est pas dans mes habitudes. Je malaxe ses fesses, les écartes. Je sollicite son initmité avec ma langue, la pénètre doucement avec un doigt....
- Toi tu as fait des folies de ton corps.
Les jours rallongent, le soleil c'est levé. Mon reflet a disparu. Je repense à ce matin où je me suis approché de lui pour le réveiller doucement en passant un bras autour de son corps nu allongé sur le ventre. J'ai encore envie. Alors qu'il est dans un demi sommeil, j'entre en lui doucement, virilement. Ma jouissance est rapide, trop rapide. Mi ange, mi démon.
- C'était bien j'imagine.
- Je ne sais pas.
- Des remords ?
- Non je prend les choses comme elles viennent.
- Des regrets ?
- Non. A part peut-être un certain manque de tendresse et mon impatience.
J'arrive à destination. J'enfile mon blouson. Un coup d'oeil sur ma montre, sur mon portable. Pas de message. Pourquoi en aurai-je d'ailleurs. Je le sais bien. Direction le bureau. Je pense au boulot qui m'attend.

Chris


mercredi 15 février 2012

Devoir de mémoire...


Comment ne pas réagir aux propos nauséabondes de Vanneste sur le fait que la déportation des homosexuels pendant la seconde guerre mondiale était une légende. On connaissait son obsession envers l'homoséxualité, ses propos homophobes mais là en plus ses propos sont négationnistes ! Au moment où j'écris ces quelques lignes toute la classe politique réagit vivement et condamne ces dires. J'espère juste qu'enfin les gens de son parti vont avoir les c...... de l'exclure, de lui rétirer son investiture pour les prochaines législatives. Voire que la justice le condamne pour de tels propos.
Pour ne pas oublier, lire ceci.
Mais pour finir sur une note un peu plus gay, on parle encore de la soirée de Mémé par ici.

Chris

mardi 14 février 2012

Je t'aime moi non plus...


A moins d'habiter sur la planète Mars et encore, de rester enfermer chez soi sans allumé la télé, la radio et ouvrir ton ordi car même notre ami g@@gle en "parle" aujourd'hui c'est la Saint Tintin(e). C'est le jour où les restaurateurs, les fleuristes... se font des coucougnettes en or enfin ils espèrent. Et pour ça ils font du lobbying à fond les ballons auprès des médias. Car si l'on regarde bien tous les reportages qui tournent autour de la fête du jour, parle de cadeaux, de ce qu'il faut offrir. Et le top tendance, ce sont les objets de couleur rose. Oui tous les marketeux du monde après s'être certainement passés une cigarette qui fait rire et qui fait voir la vie en rose ont décidé de décliner dans cette couleur , les appareils photos, les robots mixer, les laves vaisselle, les fours... C'est so glam. Et puis c'est certainement pour éviter à Valentin de se prendre dans la tronche le fer à repasser qu'il va offrir à Valantine. En rose cela passe mieux. Oui à la Saint Tintin(e), il faut vendre et c'est dure car d'après un récent sondage, 65% des personnes interrogées ont l'intention de ne rien faire le jour de la Saint Tintin(e). Bon j'arrête de raler et puis il faut mieux avoir au moins une fois dans l'année un cadeau de son ou de sa zoumoureuse que pas du tout. Mais pour finir ce matin je suis tombé sur un article sur le professeur John Gottman qui est considéré comme le scientifique de l'amour et qui dit :
"Pour tenir, il faut que les conjoints soient moins amants qu'amis. Le résultat ultime de tous les calculs du docteur Love est là. L'amitié, qu'il définit comme un mélange de respect, d'estime et d'humour cimentés d'intimité, est l'énergie conjugale la plus sûre. L'amour n'est qu'une condition nécessaire, mais certainement pas suffisante pour vivre heureux, longtemps. Et ensemble."
Et puis dire je t'aime, c'est gratuit.

Chris

lundi 13 février 2012

Mémé est là(sse)...


Samedi matin, levée du corps presque à l'aube, c'est à dire 9h. Oui pour un samedi matin c'est pour Mémé quasiment l'aurore. Mais en ce jour, interdiction de trainer au lit, ce soir, une dizaine de convives débarquent pour la pendaison de crémaillère. Un café, une douche et Mémé attrappe ses cabas et saute dans sa mémémobile direction carrouf pour acheter tout ce qu'il faut pour donner à manger et à boire à toute la petite troupe qui débarquera dans quelques heures. Après avoir rempli son caddy, failli mourir geler sur le parking en chargeant les courses dans le coffre à cause des -7°, fait 3 aller retour entre la mémémobile et l'appartement pour monter ses 4 cabas, Mémé se pose quelques minutes en buvant un bon café grand-mère. Mais le temps passe et il est temps d'attapper son plumeau, et de cheveaucher son aspirateur high tech sans sac. Opération rangeage, lustrage, astiquage. Avec l'aide d'un invité Mémé est dans les temps et après avoir cuisiné, préparé la table, elle peut enlever son tablier et revêtir sa tenue de soirée. Les invités arrivent par petit groupe, heureux de se mettre au chaud car il doit faire pas loin des -10 dehors. Une fois que tout le monde est arrivé, le doux bruit de l'ouverture d'une bouteille de champagne annonce le début des festivités. Mémé reçoit alors de jolis cadeaux, une belle pendule design, des BDs, un appareil à faire des chips sans matière grasse pour qu'elle garde sa ligne et une grosse tirelire en forme de cochon. Les convives se connaissent à peu près tous donc cela discute, rigole, boit, mange dans une bonne ambiance jusqu'à très tard dans la nuit. Puis certains rentrent chez eux, d'autres à l'hôtel et d'autres encore rester dormir chez Mémé. Après un courte nuit, il faut préparer le petit déjeuner et c'est seulement en début d'après-midi, une fois que tout le monde est parti, que la jolie pendule a été accrochée que Mémé va s'installer dans le canapé et comater un bonne partie de l'après-midi. Même si Mémé est encore jeune, elle n'a plus 20ans et quand elle fait une courte nuit, il lui faut du temps pour récupérer. Alors aujourd'hui, je sens que la journée au boulot va être courte. En tout cas, Mémé est ravie de son week-end et attend les beaux jours maintenant pour réinviter tous les convives.

Chris

vendredi 10 février 2012

La chandeleur en chaleur (épilogue)


J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire cette fiction et j'espère que vous en avez éprouvé en la lisant. L'autre soir un de mes lecteurs quotidiens me demandait si cette histoire était un fantasme. J'aurai pu lui répondre bien sûr, « Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. » C'est vrai et faux à la fois car lorsque l'on écrit, et je ne prétend pas être un écrivain loin de là, il y a toujours une part de soi dans l'histoire. Dans ce récit, je ne le cache pas, dans le personnage d'Eric, il y a un peu de moi. Fabien, c'est un mélange de personnes que je connais ou que j'ai pu croisé à un moment de ma vie. Seb lui est bien réel , enfin j'espère toujours à ce jour. C'est effectivement quelqu'un que j'ai connu il y a plusieurs années et que j'ai complètement perdu de vue. Et vous savez très bien pourquoi je m'en souviens. Quant à l'histoire et les évènements qui la jalonnent. Fantasme ou réalité ? Un peu des deux. Certaines choses sont sorties entièrement de mon imagination et d'autres ont été inspirées par des moments que j'ai pu vivre plus ou moins. Lesquels ? Mystère. Je vous laisse fantasmer à votre tour. Et est-ce qu'il y aura une suite ? C'est bien possible mais il va falloir attendre un peu pour ça.

Chris

jeudi 9 février 2012

La chandeleur en chaleur (suite et fin)


(Si vous avez manqué le début, c'est ici et ici )

Le trajet du retour se passe dans une atmosphère plus détendue qu'à aller. L'épisode dans les toilettes ayant certainement contribué à faire un peu oublier l'évènement du début de soirée. Malgré tout, Eric revient sur cette notion de liberté sexuelle que Fabien a mis en pratique. Ce dernier lui explique qu'effectivement il a besoin de temps en temps d'aller voir ailleurs. Que cela ne lui arrive ps tous les 4 matins non plus. C'est comme une pulsion qu'il doit assouvir. Peut-être explique-t-il qu'avec les années qui passent, il a besoin d'être rassuré, de se rassurer sur le fait qu'il peut plaire encore. Mais pour lui toutes ces rencontres ne sont que des plans culs. Et il n'a jamais voulu abordé le sujet, à quoi bon blesser Eric car ill fait très bien la différence entre ces histoires de sexe et son histoire avec Eric. Il a toujours été comme ça dans toutes ses relations sérieuses précédentes. C'est peut-être difficile à comprendre et à accepter, il le reconnait. Eric lui confirme effectivement qu'il peut le comprendre mais que ce n'est pas facile de l'accepter. Maintenant est-ce qu'il faut remettre en question les années qu'ils viennent de vivre ? Ce besoin de liberté de Fabien est peut-être nécessaire à l'équilibre de leur relation ? Il ne peut pas répondre de suite à tout cela. Il lui faut prendre du recul. Par contre une chose est sûr, il demande à Fabien de ne plus recevoir de mec à l'appartement. Cet endroit c'est chez eux et il ne veut pas qu'un inconnu pénètre leur initmité. Déjà cela évitera que ce qui c'est passé ce soir se reproduise et en plus il ne veut pas savoir avec qui, quand, comment.
- Mais toi aussi bien sûr tu pourras si tu le veux...
- Cela serait un comble que cela marche que dans un sens. Maintenant si j'ai cette liberté cela ne veut pas dire forcément que j'en profiterai. Et si c'est le cas tu ne le sauras pas de toute façon. Mais on reparlera de tout ça.
En raison du peu de circulation à cause de l'heure tardive, le retour a été rapide. Une fois dans l'appartement, Eric se dirige vers la cuisine.
- Fabien, je me fais un café et je me fume une clope.
- Ok
- Attend moi dans la chambre, allongé sur le lit juste vêtu de ton jock strap.
- Mais tu es insatiable ce soir. Tu es en chaleur.
- Pardon ? C'est toi qui dis ça ?
- D'accord, je vais t'attendre comme tu me le demandes.
Au bout de 10 minutes, Eric rejoint Fabien dans la chambre. Il est allongé sur le ventre, la tête tournée vers la porte et il sourit à Eric en le voyant arriver. Eric sort alors un foulard de sa poche.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Chut.
Et il lui bande les yeux. Fabien entend alors une sorte de cliquetit métallique.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Chut. Laisse toi faire.
Fabien est maintenant allongé sur le ventre, les yeux bandés et avec des menottes aux poignets. Il sent de l'huile de massage coulé sur le haut de son dos. Les mains d'Eric commencent à le masser. La nuque, puis les épaules, elles descendent le long de son dos. Eric continue son massage par les jambes. Ses mains les parcourent de haut en bas. Ils malaxent les cuisses, les mollets pour terminer par la plante des pieds et chaque orteils est également détendu. Fabien est au bord de l'endormissement. Il remonte ensuite lentement vers les fesses, les caresse, les écarte doucement et passe lentement sa langue sur l'intimité de Fabien. Cela fait sortir Fabien de sa torpeur. Tout d'un coup, Eric se lève et quitte la chambre sans un mot. Fabien se demande : " Où est-il parti ? Va-t-il revenir avec un acessoire ?". Quelques minutes s'écoulent et il sent des mains à nouveaux sur ses fesses qui lui prennent les hanches pour lui relever le bassin. Fabien s'appuie sur ses coudes, se met sur les genoux et lève ses fesses en offrande. Il sent alors du gel coulé dans sa raie puis un doigt le pénètre puis 2. Puis il sent la dureté d'un gland forcer le passage et au même moment, une main se pose sur son épaule et il entend Eric lui dire à l'oreille : " Ce n'est que du sexe. Tu vas aimer ". Au même moment lorsqu'il comprend alors que ce n'est pas Eric qui est derrière lui, il sent un sexe le pénétrer d'un coup jusqu'à la garde. Un petit cri de douleur lui échappe, remplacé rapidement par des gémissements de plaisir au fur et à mesure des vas et vient que l'inconnu lui inflige. Pendant 10 minutes, il se fait limer puis il sent un liquide chaud couler sur ses fesses. Plus un bruit puis il entend la porte claquer. Après quelques minutes, il sent à nouveau des mains lui écarter les fesses et entend Eric lui dire : " A mon tour ". Eric le pénètre alors lentement, ressort, puis entre à nouveau en lui. Pendant une bonne dizaine de minutes, Eric sodomise Fabien et finit par jouir lui aussi sur ses fesses. Fabien s'écroule, épuisé, transpirant. Il entend alors un voix lui dire:
- " Rebonsoir ".
Il reconnait la voix de Seb derrière lui .
- Respire un peu de la bouteille magique lui dit Eric.
Il sent à nouveau du gel sur sa rondelle. Seb s'introduit alors en lui. Fabien a l'impression qu'on lui enfonce un pieu. Centimètre par centimètre, le sexe de Seb le pénètre. Puis les vas et vient commence. Ils sont de plus en plus rapides. Il sent le gland taper contre sa prostate à chaque coup de butoir. Fabien hurle de plaisir. Au bout de 15 minutes, d'un limage intensif, Seb se retire et éjacule sur le dos de Fabien et se penche pour lui faire un bise sur la joue. Fabien est exténué. Il reprend son souffle. Il entend Eric dire au revoir à Seb. Puis Eric s'allonge près de lui, le positionne sur le dos et prend son sexe pour le branler et le faire jouir à son tour. Quelques minutes suffisent pour que Fabien inonde son ventre. Eric lui enlève alors le bandeau et les menottes et l'embrasse à pleine bouche en le serrant dans ses bras.
- Tu es un salaud.
- Ce n'était que du sexe. Tu as aimé ?
- Oui mais tu es un enfoiré quand même. Et Seb je croyais qu'il allait me déchirer franchement.
- Pourtant au resto, tu m'as dis que cela te faisait rêver. Et bien j'ai réalisé ton rêve.
- Oui enfin le 1er, il ne faisait pas parti de mon rêve.
- Peut-être du mien. 
- Ah d'accord. Bon je suis naze. On dort maintenant.
- Et tu vois à la chandeleur il n'y a pas que les crèpes que l'on saute.
- Ptit con. Bonne nuit.
- Bonne nuit. Je t'aime.
- Moi aussi je t'aime mais tu me la paieras un jour ou l'autre.

Chris

mercredi 8 février 2012

La chandeleur en chaleur (suite)...


Si vous avez manqué le début, c'est ici.

Le trajet jusqu'au restaurant se déroule dans le silence. On entend seulement la voix du GPS indiquant le trajet. Eric sait très bien que Fabien ne supporte pas cette voix nasillarde et crispante. Il a fait exprès de ne pas appuyer sur la touche "muet". Fabien se retient de râler à ce propos. il sait très qu'après les évènements de début de soirée, il n'a pas intérêt à la ramener s'il ne veut pas se faire jeter de la voiture. Il sait qu'Eric en est capable. Il l'a fait avec un ex, il y a quelques années. En 15 minutes, ils arrivent dans le centre de la capitale. Le challenge maintenant est de trouver une place pour se garer. C'est seulement au bout de 30 minutes qu'Eric y parvient. Il n'avait pas besoin de ça pour mettre ses nerfs à dure épreuve ce soir. Fabien ne reconnait pas l'endroit. Ils ne sont jamais venus ici. "C'est certainement Serge qui a donné l'adresse à Eric" : se dit-il. Serge et son carnet d'adresses bien remplit. Il connait toutes les bonnes tables mais aussi les lieux de débauches de Paris. Fabien pense alors que c'est peut-être ça la surprise de la soirée. Ils iront la finir dans un sauna. Il se souvient alors de leur dernière fois dans un de ces lieux. Les instants calins dans le jacuzzi, les moments sensuels dans le hammam et leur partie de jambes en l'air dans une cabine. Et jambes en l'air, Fabien les avait en étant installé sur un sling et offrant son petit cul aux assauts d'Eric sous les yeux parfois de curieux qui passaient devant la cabine. L'idée que cela puisse se reproduire ce soir excite Fabien, il sent son sexe gonfler dans son boxer.
- Bon tu viens ! Tu fais quoi là ?
- Oui oui j'arrive. Je réfléchissais.
- A quoi ?
- Non à rien.
- Voilà, je te présente Seb. Seb je te présente Fabien.
- Enchanté Fabien. Mignon ton mec , Eric.
- Merci. Mais arrête, tu vas l'exciter et ce soir il n'a pas besoin de ça.
- Ok. Ta...votre table est prête. Suivez moi. Voilà celle près de la cheminée.
- Merci.
- Je vous laisse. A plutard.
Un serveur s'approche pour prendre les manteaux d'Eric et de Fabien.
- Tu me laisses la place côté cheminée, Fabien. Tu es assez en chaleur comme ça.
- Ah très drôle. C'est bon, on ne va pas parler de ça toute la soirée !
- Humour mon chéri.
- Ouai. Au fait tu le connais d'où ce Seb ? Tu ne m'en as jamais parlé.
- Je l'ai connu bien avant toi, il y a 5 ou 6 ans maintenant. On ne s'était pas revu depuis. Il bossait déjà dans la restauration à l'époque. Et le hasard a fait que je suis tombé sur lui en venant réserver. Le resto est à lui.
- Et tu l'as reconnu après toutes ces années. Toi qui n'est pas physionomiste.
- C'est vrai mais plus de 20 cm cela ne s'oublie pas.
- Ah oui quand même. Cela fait rêver.
- Cela veut dire quoi ?
- Non rien. Mais cela fait rêver quand même.
- Parfois le rêve devient réalité.
- Hein ?
- Non rien je me comprend. Bon on commande.
- Ok. Je suppose que tu vas prendre le foie gras.
- Gagné.
- Je te connais mais tu ne devrais pas enfin je dis ça.
- Et pourquoi donc ?
- Bah une salade cela serait mieux parce que bon.
Le serveur approche alors pour prendre la commande. Eric et Fabien déguste leur entrée en discutant de choses et d'autres. De la déco de leur appartement qu'il faudrait terminer. De leurs prochaines vacances et du lieu de destination. Sujet qui débouche généralement sur une longue discussion car rarement d'accord sur le lieu. Mais là ils ont l'air de pencher l'un comme l'autre pour New York ou Londres. Puis Eric sort son portable, tape un sms et l'envoie. Dans la seconde qui suit, le téléphone de Fabien se met à vibrer. Il comprend en voyant le sourire en coin d'Eric et découvre le message " J'ai envie de toi. Va aux toilettes je te rejoins". 
- T'es dingue !
- Vas-y je te dis.
Fabien se lève et se dirige vers les toilettes. Eric prend la même direction à peine une minute après. Il entre dans les toilettes. Il plaque Fabien face contre la porte et lui dit doucement à l'oreille :
- J'ai envie de ton petit cul. Ici et maintenant.
- Tu es vraiment un obsédé.
- Baisse ton jean et ton boxer
-...
- Cambre toi bien
Fabien se penche légèrement en avant. Eric ouvre juste sa braguette et sort son sexe déjà bandé. Il descend à la hauteur des fesses de Fabien, lui écarte et le fouille avec sa langue. Fabien commence à gémir. Eric se relève, prend les hanches de Fabien et le pénètre d'un coup de rein. Fabien pousse un cri de douleur qui se transforme en cris de plaisir au fur et à mesure des va et vient d'Eric. Ce dernier pilonne Fabien et lui place une main devant la bouche pour atténuer ses gémissements. Au bout de quelques minutes, Eric lâche toute sa jouissance dans Fabien. Il se retire, donne une claque sur les fesses de Fabien, l'embrasse et quitte les toilettes tout en lui disant :
- Rhabille toi. Le plat va refroidir.
Fabien retrouve Eric à table quelques minutes après.
- Tu es vraiment un obsédé. C'est limite du viol.
- Cela ne t'a pas plu ?
- Si. Mais c'est la 1ère fois que tu me fais ce genre de plan.
- Il faut savoir se lâcher parfois et assouvir certains fantasmes.
- Ah oui mais là tu as fait fort.
- Et tu n'as pas tout vu encore.
- Comment ça ?
- On mange cela va être froid.
Eric et Fabien finissent de dîner tranquillement. Ils récupèrent leur voiture et Eric prend la direction de leur appartement.
- Ah on rentre directement ?
- Oui pourquoi ? 
- Non comme ça.
- Tu pensais que j'avais prévu autre chose après le restaurant ?
- Heu non non pas spécialement.
- Mais je n'ai pas dis que la soirée était finie.
- Ah ?
(A suivre)

Chris



mardi 7 février 2012

Quoi de neuf ?


- Malgré mon look de yéti, so sexy, chapka, écharpe, gants, gros pull et même chaussures de montagne lorsque j'arrive au bureau le matin après avoir attendu parfois 15min sur le quai de la gare et après les 10minutes de marche entre ma gare d'arrivée et ma boite, je suis devenu un glaçon. Il me faut bien 20 minutes pour me réchauffer en prenant un bon café chaud. Et le pire, c'est le soir quand il est l'heure de partir et qu'il faut de nouveau affonter le froid polaire. Ah si j'avais un gentil chauffeur pour me déposer en voiture à la gare.
- L'autre soir sur un site pour garçons sensibles qui veulent se réchauffer entre eux, un jeune homme d'une vingtaine d'années m'a proposé de faire des galipettes pour 100€. Comme je suis curieux, je lui ai demandé qu'elles étaient les préstations pour ce prix là. Et bien elles étaient plutôt restreintes. Il fallait que je sois uniquement passif. Il fallait que je lui offre mon corps de rêve et que je paie pour ça sans réciprocité. Je suis désolé à ce prix là, j'exige de profiter de la marchandise. Enfin de toute façon, je n'ai jamais payé pour m'envoyer en l'air et ce n'est pas maintenant que je vais commencer.
- Dans quelques semaines, je ne serai plus marié. J'ai signé la convention de divorce. Il ne reste plus qu'à attendre de passer devant le juge pour que tout cela soit officialisé. Qui veut m'épouser ou se pacser avec moi ? Non parce que fiscalement, c'est moi qui vait devoir vendre mon corps pour payer mes impôts.
- Samedi soir, je fête mon installation dans mon topheappart. Il était temps me direz-vous. Je reçois donc quelques amis, 1,2,3,4... ah oui quand même. Et je ne sais toujours pas ce que je vais leur proposer à manger. Par ces températures j'avais bien pensé à une raclette party mais un de mes invités ne mange pas de fromage. Si si ça existe. Il va falloir que je me plonge dans mes livres de recettes. Sinon je pensais à une crèpe party. Ah oui c'est pas bête surtout que je connais un spécialiste qui grace à ses origines les fait très bien.
- D'ici 4 ou 5 semaines maximum, j'aurai ma nouvelle tophemobile. J'ai hâte. Certains de mes amis sont aussi impatients que moi. Et j'en connais un qui va se faire un malin plaisir à jouer avec le bouton, je capote, je décapote, je capote, je décapote...
- Tous les soirs pour entretenir mon corps d'apollon, je fais entre 10 à 20 minutes de vélo elliptique. Les effets ne sont pas encore flagrants mais ça va venir si si. On y croit.
- Je sais que vous attendez tous la suite de ma fiction dont j'ai publié hier la 1ère partie. Suite et fin demain. Enfin rien n'est moins sûr pour la fin, il y aura peut-être une 3ème partie. Cela dépendra de mon imagination.

Voilà maintenant que je me suis enfin réchauffé après mon 2ème café, je vais pouvoir me remettre à bosser. Et vous aussi, la pause lecture est finie.

Chris

lundi 6 février 2012

La chandeleur en chaleur...


Eric coupe son PC et range ses affaires. Il est 19h. Il est au bureau depuis 8h le matin. Il a enchainé les réunions. Une seule chose dont il a envie maintenant c'est de rentrer chez lui et de retrouver Fabien son petit mari car aujourd'hui c'est une journée particulière. C'est l'anniversaire de leur rencontre et cela fait aussi maintenant 1 an qu'ils vivent ensemble. Dans 1/2 heure seulement il sera chez lui, chez eux dans cet appartement qu'ils ont choisi dans la banlieue ouest, dans cette résidence au milieu d'un parc. Il ouvre la porte. L'appartement est plongé dans le silence. Le salon est allumé mais la télé est éteinte, pas de musique non plus. Bizarre, il a bien vu la voiture de Fabien sur le parking. Il serait ressorti faire des courses ? Ce n'est pas son genre. Il se dirige vers la chambre dont la porte est fermée. Il ouvre doucement la porte et découvre Fabien allongé sur le lit juste vêtu d'un jock strap et sur lui un autre garçon nu entrain de le prendre. Il observe pendant de longues minutes ces 2 corps ondulés. Leur synchronisation est parfaite. Il entend les gémissements de Fabien qui augmentent en volume en même temps que l'inconnu accélère le mouvement. Sous ses yeux, il voit son mari se faire baiser mais aucun mot ne sort de sa bouche. Il ne sait pas quoi dire quoi faire. D'un côté il a envie d' hurler et de l'autre cette situation l'excite au fond de lui. L'inconnu tourne la tête vers la porte et voit alors Eric planté là.Il se lève alors d'un coup laissant Fabien seul à 4 pattes sur le lit. Voyant la réaction de son amant, Fabien se retourne à son tour vers la porte et découvre son mari.
- Ce n'est pas ce que tu crois.
- Ah bon. C'est un remake de la pub de Canal. Tu as acheté une armoire et ce mec était dedans !
- Heu, je crois que je vais vous laisser.
- Oui c'est ça. On ne va pas te proposer l'apéro je pense. Tu connais le chemin.
- Oui oui. Mais c'est la 1ère fois que je viens.
- Cool. Cela me rassure. Bye
La porte claque. Le silence se fait pesant d'un coup.
- Je suis rentré plutôt. C'est con hein !
- C'est juste du sexe rien de plus. Excuse moi.
- J'espère au moins que tu as pu t'envoyer en l'air jusqu'au bout.
- Non enfin oui...
- C'est vrai comme cadeau d'anniversaire de notre rencontre, la surprise est totale.
- Oui je sais. Mais il faut reconnaitre qu'il était mignon.
- Oui et alors ?
- On aurait pu en profiter à 2.
- Tu te fous de ma gueule en plus.
- Cela aurait été un beau cadeau non ?
- Putain tu doutes de rien toi. 
- J'ai fais un écart. Ce n'est pas la fin du monde.
- Un écart ? Vraiment ? C'est la 1ère fois ?
- ...
- Oui je me doute que ce n'est pas la 1ère fois ?
- Non j'avoue
- Genre à part le métro tout les gays du coin te sont passés dessus !
- Non cela a du se produire 5 ou 6 fois je crois.
- Ah oui quand même !
- C'est juste sexuel. Tu sais bien que j'ai une vision du couple libre.
- Oui donc tu as mis en pratique. On aurait pu en parler avant non ?
- Effectivement. Mais tu n'aurais pas été d'accord.
- Comment tu peux le savoir, tu ne m'en a jamais parlé. J'espère que tu te protèges au moins ?
- Oui toujours. Je ne suis pas dingue.
- Et tu les rencontres comment ces mecs ?
- Sur le site mecchaud.com 
- Ok. Bon va prendre une douche. On va au resto ce soir quand même.
- Ok. Je me dépêche.
- Et il caille dehors. Donc evite de mettre un jock strap. Remarque cela pourrait te refroidir comme tu as l'air en chaleur de ce côté là.
- T'es con.
Pendant que Fabien file sous la douche, Eric se connecte sur le fameux site en question. Il n'a pas de mal grâce à une photo à repérer le profil de Fabien. Il n'est même pas en colère. Mais sans être rancunier, il pense à une petite vengeance. Il se dit : " Il veut un couple libre. Je vais lui en donner du libre".  Il se crée un compte, un profil et passe une annonce au moment ou Fabien le rejoint dans le salon.
- Tu fais quoi sur le site ?
- Je me suis inscris comme toi. 
- Ah bon ? 
- Bah, on est un couple libre non ? Pourquoi je ne m'autoriserai pas des extras de temps en temps.
- Heu..ouai
- D'ailleurs j'ai passé une annonce pour ce soir.
- Ce soir ? On ne sort plus ?
- Si si tu verras.
- Ok.
- Juste un indice : "A la chandeleur, il n'y a pas que les crèpes qui se font sauter".
- Hein ? Je ne comprend rien.
- Tu verras je te dis. En route on va être à la bourre.
(A suivre...)

Chris

vendredi 3 février 2012

Chaude fiction...


Je ne vous apprendrai rien en vous disant qu'il fait froid, très froid.On se les gèle grave. On se pèle le jonc comme on dit. D'ailleurs j'ai acheté il y a quelques jours une chapka. J'ai peut-être l'air ridicule avec ça sur la tête mais au moins je n'ai pas froid. Mes neurones sont bien au chaud comme ça. Du coup hier soir, je me suis lancé dans l'écrtiture d'une fiction qui vous vous en doutez, comportera quelques scènes qui vous mettront en ébullition et qui réchaufferont l'atmosphère. Je voulais publier la 1ère partie aujourd'hui mais je n'ai pas eu le temps de la finir donc il va falloir patienter jusqu'à lundi.  Même si je ne prétend pas être un écrivain loin de là et ce n'est pas le but de le devenir, j'aime bien cet exercice qui consiste à faire travailler son imagination, à s'inspirer parfois de faits réels, de moments que l'on a vécu et s'amuser à les mélanger. Avoir le plaisir de laisser ses doigts délirés sur le clavier. Donc un peu de patience et d'ici là bon week-end polaire.

Chris

jeudi 2 février 2012

Et si je fermais...

L'autre jour, je lisais le dernier article publié sur un blog dont le sujet qui me parlait. Oui il s'agissait du maniement de la langue.... française je précise. Vous allez me dire c'est sûr avec les fautes d'orthographe que tu fais cela t'interpelle. Oui effectivement. J'étais donc d'accord avec une partie du post mais pas tout. Et justement je voulais commenter et apporter mon point de vue. Je cherche donc en haut, en bas , sur les côtes de l'article mais je ne trouve pas de bouton à cliquer pour laisser un commentaire. Non on ne peut pas. Et pour être plus précis, on ne peut plus car il y a quelques temps encore on pouvait laisser son avis. Mais plus maintenant. Pourquoi je ne sais pas, ce bloggeur a bloqué les commentaires. Du coup je me suis dis, un blog sans commentaire est-ce toujours un blog ? On lance, on donne ses idées, on parle de sa vie mais c'est tout. Pas de débat possible, pas de petites phrases humoristiques, d'échanges avec ses lecteurs. Vous allez me dire pour ça on peut toujours envoyer un mail au bloggeur mais ce n'est pas pareil. Il y a un manque de spontanéité dans le commentaire immédiat que déclenche la lecture d'un article. En tout cas pour moi quand je suis dans le rôle du lecteur. Bien sûr les commentaires ne sont pas un but en soi lorsque l'on écrit un article même s'il faut avouer que cela fait toujours plaisir d'en avoir. Et puis lorsque cela déclenche parfois un débat d'idées, des avis contradictoires, des critiques ou des louanges c'est bien. Pour moi les commentaires sont un peu la vie d'un blog, cela le fait vivre aussi. Ils permettent de connaitre les lecteurs et quand ils sont en plus bloggeurs de lire des blogs dont on ne soupçonnaient pas l'existence. Mais si je fermais les commentaires ici ? Hein ?

mercredi 1 février 2012

Tain 2ans...


Cela fait un peu plus de 5ans que je me suis lancé dans la blogosphère. J'ai changé d'hébergeur plusieurs fois et maintenant j'écris ici et puis depuis quelques semaines je publie aussi . Mais tous les 1ers du mois aussi je sévis sur Une Fois par Moi et depuis 2ans. Oui cela fait 2 ans que cette idée de blog à plusieurs est sortie de l'esprit lubrique toujours en ébullition d'un jeune (de moins en moins)  homme, Tto. Alors aujourd'hui c'est ici car c'est mon tour, mon jour de fêter cet anniversaire.

Chris