mardi 25 octobre 2011

Blonde un jour, blonde toujours...


Nous étions donc 5 garçons dans le vent et charmants qui avions décidé de partir se reposer, s'amuser, se balader au soleil sur une île lointaine, La Réunion. Au bout de 2 ou 3 jours chacun d'entre nous, s'est vu affublé d'un surnom. La bande de gaylurons se composait donc de  Marie Thérèse (à prononcer avec l'accent créole), le GO de la bande, notre comptable et ce n'était pas du luxe. Celui qui nous a déchargé de toutes les questions logistiques, le roi de l'organisation. Dans la joyeuse troupe, il y avait aussi Marie Conscience qui ne boit pas une goutte d'alcool et donc qui avait entre autre pour mission de ramener à bon port le soir les 4 autres qui ne se privaient pas de déguster les boissons locales, ti punch et rhum arrangé et aussi de rappeler à tout le monde que le soleil ça brûle et qu'il faut se protéger. Le sage de la bande en somme enfin ce qu'il veut nous faire croire. Marie Rhum était avec nous aussi, elle doit son surnom au fait qu'elle a plus de faciliter à descendre les ti punch que de monter en haut du volcan. Puis nous avions Marie GHM (Guide ou Gay de Haute Montagne) celui qui nous permettait de ne jamais nous perdre grâce à ses cartes et à son téléphone qui fait boussole, gps et même lampe torche. Et pour finir votre serviteur qui répondait au joli surnom de Marie la Blonde. Je ne comprend pas pourquoi même si pour rentrer un soir dans la chambre, je n'ai pas vu que la baie vitrée était fermée et que je me suis cognée dedans. Ou que pour la 1ère fois de ma vie j'ai mis un masque et un tuba et bien sûr je respirai avec le nez. Donc toutes les 15 secondes je remontais à la surface après avoir bu un litre d'eau salée à chaque fois. Ce qui bien sûr vu de la plage était un spectacle hilarant pour Mister A. Ou encore lorsque nous avons couché dans un gite en montagne, j'étais le seul à ne pas avoir de draps pour faire mon lit. Et bien sûr, c'était de ma faute, le jour où la voiture de location est tombée en panne de batterie ou que le taxi qui devait nous ramener à l'aéroport a eu 1h30 de retard ou bien que j'étais le seul des 400 passagers de l'avion dont la tablette tenait avec un bout de ficelle. En tout cas le volcan est resté tranquille et nous n'avons pas croisé de requin en nous baignant même si un certain Mister A savait voire même espérait que je serve dans ce cas là d'appât pour permettre aux autres de se sauver. Depuis il m'est juste arrivé quelques petites bricoles que j'ai raconté hier. Ah si j'oubliai, samedi après-midi, j'ai juste un peu eraflé un peu la portière de la voiture garée à côté de moi dans mon parking en la serrant de trop près. Ce n'est pas grave, c'est juste la voiture de ma moman.

Chris

3 commentaires:

  1. Après avoir lu ce récit, on est dans les mêmes dispositions d'esprit que Mister A.
    Finalement, avec le chikungunya, les requins et le volcan, on peut dire que tu l'as échappé belle.

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  2. Boulet. C'est encore le surnom qui te convient le mieux, je pense (et crois-moi, des boulets, j'en connais des wagons).

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  3. Mééééééééé non tu n'es pas un boulet. Le mauvais œil est sur toi. Ou alors c'est une fin stratégie machiavélique pour maintenir l'attention portée sur toi :D

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