Je te côtoie de façon quasi quotidienne. C'est toi qui décide du moment de ta visite. Souvent c'est le matin, alors que je bois mon bol de café noir ou bien lorsque je suis sous la douche. Je sens ta présence autour de moi, au dessus de moi puis en moi. Je ferme alors les yeux pour mieux t'accepter, te sentir, être à ton écoute. Tu me suggères des idées, tu me susurres des mots, tu me montres des images, tu me fais entendre une musique, tu me parles de moi, des autres... Je te laisse faire. Je m'abandonne à tes désirs. Je suis une éponge. Tes visites sont toujours rapides, quelques secondes, quelques minutes seulement. Il ne t'en faut pas plus pour prendre possession d'une partie de mon cortex frontal gauche. Grâce à toi, tous les jours, j'écris, je me décris ou pas, je fais rire ou pleurer (rarement), je fais des fautes d'orthographes, je fais plaisir (j'espère) et je prends mon pied. Mais aujourd'hui tu n'es pas là. C'est un peu de ma faute, je t'avais demandé d'aller rendre visite à quelqu'un d'autre pour l'article du jour mais tu n'as pas du le trouver pourtant tu connais l'adresse. Tu as du te perdre en chemin et ne plus retrouver le mien. Mais ce n'est pas grave. Je sais que je te retrouverai demain, Inspiration...
Chris
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