mardi 23 octobre 2012

La changement c'est pour demain...


Ce matin en arrivant au bureau, j'entame mon rituel habituel. Un bonjour à la cantonade, le lancement de mon PC et l'ouverture de ma boite mail. Parmi la petite dizaine que j'ai reçu entre mon départ la veille, il y en a un qui attire plus particulièrement mon attention car il s'agit d'une invitation à un tête à tête de la part de mon N+2. Il veut faire le point sur les dossiers que j'ai en cours mais pas seulement. J'accepte bien  entendu. Après avoir pris quand même mon café, je me rend donc à son bureau. Une fois passés les formules de politesse "Bonjour", "Comment ça va ?"... il attaque d'emblée. C'est une chose que j'apprécie chez lui. Quand il a quelque chose à dire, il ne tourne pas autour du pot pendant des heures. C'est simple, il me propose un autre poste sur un autre projet. C'est un nouveau projet qui vient de se monter avec une toute nouvelle équipe dont je connais la plupart des personnes qui la compose. C'est un des avantages de bosser dans la même boite depuis longtemps, on finit toujours par travailler ou retravailler avec des gens que l'on connait. Par chance, j'ai toujours retrouvé des ex collègues avec qui je m'entendais bien. De toute façon, si cela n'avait pas été le cas, je n'aurai pas accepté les différentes fonctions que j'ai eu ces dernières années. D'après la présentation, le projet est sympa et innovant en plus et mon poste serait de prendre en charge la responsabilité d'une partie bien spécifique du projet. Au départ je serai seul sur cette partie mais au fil du temps il est fort probable que j'ai besoin de monde et j'en serai alors responsable. De plus je devrai aussi certainement secondé petit à petit la personne qui est responsable de l'autre partie du projet car elle est seule et ne travaille pas à 100 %. Je n'ai pas mis 3 heures à me décider. J'ai dit : "Oui". Non pas que je n'aime pas mon poste actuel, ni le projet qui est super enrichissant et intéressant mais le poste que l'on me propose est une évolution par rapport aux différentes fonctions que j'ai occupé depuis un petit moment. Plus de responsabilité, du management d'équipe en vue, mettre en place de nouvelles choses qui pourraient à terme être déployées sur d'autres projets. L'équipe que j'intègre est une sorte de laboratoire pour la direction. Donc si je ne me plante pas et j'en ai pas l'intention, c'est tout bénef pour moi. En revanche pour le moment question gros sous et niveau pas de changement immédiat. Je laisse passer un peu de temps pour cela. C'est donc un nouveau challenge. Ce n'est que le 4ème en 5ans. Et puis j'avoue que cela flatte un peu mon égo quand même car à chaque fois on est venu me chercher. C'est que je ne suis pas aussi blonde que ça :) Et je commence quand me direz-vous ? Et bien au début du mois prochain et d'ici là il faut que je boucle tout ce que j'ai en cours. Les prochaines journées vont être bien chargées.

Chris

2 commentaires:

  1. C'est cool ca évite la monotonie au taff :)

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  2. Et pour un investissement modique de 6,60€ tu vas pouvoir découvrir L'art et la manière d'aborder ton chef de service pour lui demander une augmentation
    - Georges Perec nous entraîne dans le récit d'une véritable course d'obstacles : la quête d'une augmentation de salaire. Selon une logique imparable, il examine tout les cas de figure possibles et imaginables. Mais de rebondissements en rendez-vous manqués, d'épidémies de rougeole en intoxications alimentaires, les perspectives d'une rencontre avec un très évanescent chef de service deviennent de plus en plus improbables. - Georges Perec est né à Paris le 7 mars 1936. Auteur majeur de l'Oulipo, il a obtenu en 1965 le prix Renaudot pour son premier roman Les Choses, et le prix Médicis, en 1978, pour La Vie mode d'emploi. Il est décédé le 3 mars 1982.

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