Il a été l'un de mes premiers lecteurs et commentateurs. Rapidement après notre rencontre virtuelle, nous sommes passés de l'autre côté de l'écran. Nous avons fait connaissance autour d'une crêpe. Tout de suite, le courant est passé malgré mon grand âge comme il se plait à le dire. Au fil du temps, nous avons noué une complicité, construit une amitié. Ces dernières années, j'ai fais des choix de vie, pris des décisions importantes. J'ai traversé des périodes de doutes, eu des gros coups de blues. Il a toujours été là, à l'écoute sans jamais me juger. Grâce à lui, j'ai avancé en me posant les bonnes questions et en allant chercher les réponses au plus profond de moi par moment. Combien de fois ai-je entendu " Il faut que l'on en parle mon grand." Encore récemment, il a été présent avec son zolimari. Son art de dédramatiser, son humour permettent de rebondir, de voir la vie non pas en rose mais au moins en gris. Bientôt 5 ans qu'il supporte mon caractère parfois à la con, qu'il accepte avec bonheur les boules à neige que je lui offre pour sa collection. Un grand merci à toi tout simplement. Et tu le sais ce n'est pas fini car avec le vestige il y a encore du boulot.
Chris
Ah la la ... si je ne commente cet éloge, je manquerais à tous mes devoirs.
RépondreSupprimerBon alors ... bah oui je suis là, toujours là, encore là. Il y a effectivement près de cinq années que j'ai croisé ta route et qu'à la faveur d'une tolérance excessive et coupable de ma part, des relations se sont développées.
Je pense en effet que tu as avancé, l'essentiel étant que tu ne recules pas sinon comment veux-tu que je ... bref ! Tu n'es plus le même qu'il y a 5 ans, moins terrorisé par le besoin de plaire (même si cela revient périodiquement), moins dans l'urgence de consommer du garçon (même si tu as retrouvé une certaine licence à cet égard), plus pondéré et assuré (les épreuves ont cette vertu) ... mais une chose est certaine : toujours aussi anaphabête et désorthographié. Pas grave, on va dire que je fais du social (c'est bon pour ma conscience et ma plaidoirie devant St Pierre).
Ainsi que je te l'ai toujours dit, le monde recèle de gens bizarres et ils ne sont pas si nombreux ceux sur lesquels on peut compter. Même si tu m'as souvent agacé, même si je suis parfois pas d'accord avec ce que tu fais, même si j'ai eu une fois la tentation de ne plus vouloir entendre parler de toi, je suis là à l'instar d'hier où je t'ai senti mal, où mes grosses ficelles n'ont pas réussi à te faire sortir ce que je sais et que tu t'obstines à ne pas sortir. Le temps viendra où cela sera possible et ce jour là, tu seras très mal mais je serai encore là, pour t'écouter, te recadrer quand tu diras encore n'importe quoi, te rassurer et t'accompagner.
Tu sais que je ne le fais pas pour tout le monde et que ceux auxquels j'accorde cette faveur ont le devoir de ne pas me décevoir (ni de se foutre de ma gueule comme ce fut encore récemment le cas ... avec toutes conséquences que cela implique).
Moi vis à vis de toi, je me vois comme un compagnon (je sais bien qu'on nous a souvent marié, que nombre de jaloux ont supputé que nous couchâmes ensemble au point que je t'aurais fait découvrir des plaisirs rares ... c'est le problème de coucher avec moi).
Je connais tes faiblesses (même celles que tu ne m'as pas confiées), je sais tes forces et c'est pourquoi je suis confiant.
Alors oui, ce n'est pas fini parce que j'ai encore du boulot.
Déjà, il faut que je t'appuie dans cette entreprise de reconstruction (mais aussi que je calme ma colère) qui te permettra de voir les choses plus sainement et sereinement avec quelqu'un qui se donne la chance de te rendre heureux.
Moi et nous (Zolimari et moi) serons là, sans te juger.
Mais de grâce, cesse avec ces boules à neige sinon ma vengeance va être monstrueusement terrible et ... tu sais de quoi je suis capable (non non , ce n'est pas une menace : en bon ami, je te previens d'un péril).
Je t'embrasse
Boule à neige ? Collection ? C'est noté ! ^^
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