Sex addict...

Hier soir j'écoutais à la radio, l'interview d'un professeur spécialisé dans l'addiction sexuelle et qui vient de participer à l'écriture d'un livre, "les Sex Addicts. Quand le sexe devient une drogue dure", de Florence Sandis, avec Jean-Benoît Dumonteix (Hors Collection, mai 2012). Il faut savoir que que l'addiction sexuelle touche entre 5 et 10% de la population et aussi bien les hommes que les femmes. Etre sex addict, c'est avoir des relations sexuelles à "outrance". C'est s'envoyer en l'air, n'importe quand, n'importe où et avec n'importe qui. C'est en somme collectionner les plans culs sans avoir envie de plaisir. C'est l'envie qui vous contrôle. Vous êtes dépendant de vos pulsions. Le sexe devient une drogue dure. Tirer un coup, souvent rapide, devient l'équivalent d'un shoot pour la personne sex addict. Un témoin raconte dans le livre "Ce n’est plus mon cerveau qui commandait, c’était ma bite." L'addiction sexuelle est une maladie comme l'addiction à l'alcool. Elle vous détruit petit à petit. Souvent le sujet atteint de cette maladie s'isole socialement pour assouvir ses envies. Certains passent des heures, jusqu'à 10 par jour, à regarder des vidéos porno. Donc des malades perdent le boulot car ils passent leur temps sur internet. D'autres personnes sex addict finissent par détruire leur couple car elles collectionnent les amants ou les maitresses ou bien n'hésitent pas à dépenser des sommes folles en payant des escorts boy ou girl ou en allant dans des clubs échangistes pour assouvir leur pulsion. Mais cette maladie est aussi dangereuse pour la santé car parfois le sex addict a des relations sexuelles à risque et donc peut se retrouver contaminé par le VIH par exemple. Cette maladie se soigne par des séances de psychothérapie bien sûr il faut que le malade soit conscient de sa dépendance au sexe et décide de se faire soigner. Je pense que je vais acheter ce livre pour en apprendre un peu plus sur cette addiction et non pas parce que je suis un sex addict malgré ce que peuvent dire certaines mauvaises langues. J'aime le sexe, il est vrai. Je ne vais pas nier que j'aime faire des galipettes et lorsque que j'ai envie je reconnais que je peux être insistant, collant au sens figuré mais surtout au sens propre. Mais je peux très bien aussi me passer de sexe pendant plusieurs, non pas heures, mais plusieurs jours sans problème. Et vous ?

Chris