lundi 26 novembre 2012

Aujourd'hui on n'a pas le droit...

La 28ème campagne des restos du coeur commence aujourd'hui. 28ème, c'est effarant. Et lorsque l'on voit les chiffres de la campagne précédente, 115 millions de repas distribués et lorsque l'on entend ce matin un responsable d'un centre déclaré qu'ils ont prévu des repas pour 90 familles et qu'il y a en 120 d'inscrites, on se dit qu'il y aura malheureusement une 29ème campagne. Et surtout, les restos ne sont pas les seuls à venir en aide à ceux qui n'ont pas, plus les moyens de se nourrir. D'ailleurs ce week-end en allant faire mes courses, j'ai rempli un petit sac de la Banque Alimentaire. Oh pas grand chose mais si chacun donnait même juste un paquet de pâtes ou une boite de lait pour bébé cela serait bien. Je donne tous les ans non pas pour me donner bonne conscience mais tout simplement je trouve aberrant qu'en 2012 encore des gens ne puissent pas manger à leur faim dans notre pays. Je sais ce que sait de faire les comptes pour avoir quelques choses dans son assiette. Je suis issu d'un milieu modeste, et très tôt il y a eu 1 seul salaire à la maison pour faire bouillir la marmite pour 3 personnes. Ma mère a toujours fait en sorte que mon frère et moi puissions manger tous les jours. Je ne veux pas jouer les cosettes car nous n'avons jamais été malheureux. Mais c'est un principe que j'ai toujours appliqué par la suite lorsque j'ai eu moi même une famille et que parfois ma situation financière était juste voir dans le rouge. Avoir un toit sur la tête et à manger. En plus lorsque l'on voit que l'Europe veut réduire l'aide alimentaire à partir de 2014, il y a de quoi s'inquiéter. Alors un don même d'1 euro c'est toujours ça. Et puis on ne sait jamais ce que la vie nous réserve.

Chris

1 commentaire:

  1. Bravo à Sebastian Vettel pour son 3ème trophée de champion du monde.
    Bravo à tous nos nageurs francais pour les 29 médailles récoltés dans la tophecity.
    Bravo au chouchou de mr Tophe qui tient bon la barre et qui est toujours 2ème au vendee globe.
    Et sinon la fracture sociale, elle va comment ?

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