Le trajet du retour se passe dans une atmosphère plus détendue qu'à aller. L'épisode dans les toilettes ayant certainement contribué à faire un peu oublier l'évènement du début de soirée. Malgré tout, Eric revient sur cette notion de liberté sexuelle que Fabien a mis en pratique. Ce dernier lui explique qu'effectivement il a besoin de temps en temps d'aller voir ailleurs. Que cela ne lui arrive ps tous les 4 matins non plus. C'est comme une pulsion qu'il doit assouvir. Peut-être explique-t-il qu'avec les années qui passent, il a besoin d'être rassuré, de se rassurer sur le fait qu'il peut plaire encore. Mais pour lui toutes ces rencontres ne sont que des plans culs. Et il n'a jamais voulu abordé le sujet, à quoi bon blesser Eric car ill fait très bien la différence entre ces histoires de sexe et son histoire avec Eric. Il a toujours été comme ça dans toutes ses relations sérieuses précédentes. C'est peut-être difficile à comprendre et à accepter, il le reconnait. Eric lui confirme effectivement qu'il peut le comprendre mais que ce n'est pas facile de l'accepter. Maintenant est-ce qu'il faut remettre en question les années qu'ils viennent de vivre ? Ce besoin de liberté de Fabien est peut-être nécessaire à l'équilibre de leur relation ? Il ne peut pas répondre de suite à tout cela. Il lui faut prendre du recul. Par contre une chose est sûr, il demande à Fabien de ne plus recevoir de mec à l'appartement. Cet endroit c'est chez eux et il ne veut pas qu'un inconnu pénètre leur initmité. Déjà cela évitera que ce qui c'est passé ce soir se reproduise et en plus il ne veut pas savoir avec qui, quand, comment.
- Mais toi aussi bien sûr tu pourras si tu le veux...
- Cela serait un comble que cela marche que dans un sens. Maintenant si j'ai cette liberté cela ne veut pas dire forcément que j'en profiterai. Et si c'est le cas tu ne le sauras pas de toute façon. Mais on reparlera de tout ça.
En raison du peu de circulation à cause de l'heure tardive, le retour a été rapide. Une fois dans l'appartement, Eric se dirige vers la cuisine.
- Fabien, je me fais un café et je me fume une clope.
- Ok
- Attend moi dans la chambre, allongé sur le lit juste vêtu de ton jock strap.
- Mais tu es insatiable ce soir. Tu es en chaleur.
- Pardon ? C'est toi qui dis ça ?
- D'accord, je vais t'attendre comme tu me le demandes.
Au bout de 10 minutes, Eric rejoint Fabien dans la chambre. Il est allongé sur le ventre, la tête tournée vers la porte et il sourit à Eric en le voyant arriver. Eric sort alors un foulard de sa poche.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Chut.
Et il lui bande les yeux. Fabien entend alors une sorte de cliquetit métallique.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Chut. Laisse toi faire.
Fabien est maintenant allongé sur le ventre, les yeux bandés et avec des menottes aux poignets. Il sent de l'huile de massage coulé sur le haut de son dos. Les mains d'Eric commencent à le masser. La nuque, puis les épaules, elles descendent le long de son dos. Eric continue son massage par les jambes. Ses mains les parcourent de haut en bas. Ils malaxent les cuisses, les mollets pour terminer par la plante des pieds et chaque orteils est également détendu. Fabien est au bord de l'endormissement. Il remonte ensuite lentement vers les fesses, les caresse, les écarte doucement et passe lentement sa langue sur l'intimité de Fabien. Cela fait sortir Fabien de sa torpeur. Tout d'un coup, Eric se lève et quitte la chambre sans un mot. Fabien se demande : " Où est-il parti ? Va-t-il revenir avec un acessoire ?". Quelques minutes s'écoulent et il sent des mains à nouveaux sur ses fesses qui lui prennent les hanches pour lui relever le bassin. Fabien s'appuie sur ses coudes, se met sur les genoux et lève ses fesses en offrande. Il sent alors du gel coulé dans sa raie puis un doigt le pénètre puis 2. Puis il sent la dureté d'un gland forcer le passage et au même moment, une main se pose sur son épaule et il entend Eric lui dire à l'oreille : " Ce n'est que du sexe. Tu vas aimer ". Au même moment lorsqu'il comprend alors que ce n'est pas Eric qui est derrière lui, il sent un sexe le pénétrer d'un coup jusqu'à la garde. Un petit cri de douleur lui échappe, remplacé rapidement par des gémissements de plaisir au fur et à mesure des vas et vient que l'inconnu lui inflige. Pendant 10 minutes, il se fait limer puis il sent un liquide chaud couler sur ses fesses. Plus un bruit puis il entend la porte claquer. Après quelques minutes, il sent à nouveau des mains lui écarter les fesses et entend Eric lui dire : " A mon tour ". Eric le pénètre alors lentement, ressort, puis entre à nouveau en lui. Pendant une bonne dizaine de minutes, Eric sodomise Fabien et finit par jouir lui aussi sur ses fesses. Fabien s'écroule, épuisé, transpirant. Il entend alors un voix lui dire:
- " Rebonsoir ".
Il reconnait la voix de Seb derrière lui .
- Respire un peu de la bouteille magique lui dit Eric.
Il sent à nouveau du gel sur sa rondelle. Seb s'introduit alors en lui. Fabien a l'impression qu'on lui enfonce un pieu. Centimètre par centimètre, le sexe de Seb le pénètre. Puis les vas et vient commence. Ils sont de plus en plus rapides. Il sent le gland taper contre sa prostate à chaque coup de butoir. Fabien hurle de plaisir. Au bout de 15 minutes, d'un limage intensif, Seb se retire et éjacule sur le dos de Fabien et se penche pour lui faire un bise sur la joue. Fabien est exténué. Il reprend son souffle. Il entend Eric dire au revoir à Seb. Puis Eric s'allonge près de lui, le positionne sur le dos et prend son sexe pour le branler et le faire jouir à son tour. Quelques minutes suffisent pour que Fabien inonde son ventre. Eric lui enlève alors le bandeau et les menottes et l'embrasse à pleine bouche en le serrant dans ses bras.
- Tu es un salaud.
- Ce n'était que du sexe. Tu as aimé ?
- Oui mais tu es un enfoiré quand même. Et Seb je croyais qu'il allait me déchirer franchement.
- Pourtant au resto, tu m'as dis que cela te faisait rêver. Et bien j'ai réalisé ton rêve.
- Oui enfin le 1er, il ne faisait pas parti de mon rêve.
- Peut-être du mien.
- Ah d'accord. Bon je suis naze. On dort maintenant.
- Et tu vois à la chandeleur il n'y a pas que les crèpes que l'on saute.
- Ptit con. Bonne nuit.
- Bonne nuit. Je t'aime.
- Moi aussi je t'aime mais tu me la paieras un jour ou l'autre.
Chris
Bon moment de lecture... belle "vengeance", comme disait Fabien dans ton histoire, "ça fait rêver".
RépondreSupprimerDommage que l'histoire s'intitule suite et fin, on aimerais bien connaître la suite de "tu me le paieras un jour". Un dernière chose, belle plume!