Ce n'est pas le jour...

En fait, comme disent les djeuns, j'ai commencé à être un peu véner depuis hier soir. Tout d'abord quand j'ai lu les propos de Brigitte Barèges à propos du mariage homosexuel "Et pourquoi pas des unions avec des animeaux ?" . Phrase méprisable s'il en est. Le soir en rentrant, j'écoute à la radio un débat sur le sujet. Les participants trouvent effectivement que ces propos sont scandaleux et qu'il est facile de s'excuser après. Du coup, le débat porte alors sur l'homophobie toujours bien présente dans l'esprit étriqué de certaines personnes et qu'il est nécessaire de lutter contre au même titre que toutes les autres discriminations. Mais un des participants, Yvan Rioufol pour ne pas le citer, déclare que le problème aussi c'est que l'homophobie est devenu un délit et donc dès que phrase est un peu discriminatoire, la communauté gay saute sur l'occasion pour porter plainte et monte en épingle une malheureuse petite phrase. Moi je dis que le problème c'est que ce monsieur soit journaliste et qu'il arrête d'excuser tous les dérapages que peut faire ou dire une personne dès que cette dernière est de droite. Dans la soirée, je me suis donc détendu en regardant Desperate. Mais ce matin, j'avais toujours en tête ce que j'avais entendu la veille et j'avais décidé d'en parler. Donc arrivé au bureau, j'allume mon pc et ouvre ma boite mail. Et là, un mail qui me fait sortir de mes gonds. L'expéditrice, je l'ai vu hier soir pour régler un problème. Effectivement suite à une incompréhension, mon service a fait une boulette. On analyse alors le pourquoi du comment et on tombe d'accord pour corriger le tir rapidement. Comme on se connait depuis des années et que nous avons même été collègues pendant longtemps, tout se passe dans une bonne ambiance. Mais il faut toujours se méfier en fait de certains sourires. La preuve dans son mail de ce matin, elle insinue que si nous avons fait une connerie c'est parce que nous avons pris l'initiative de modifier sa demande et outrepasser nos droits...et bla bla bla. En gros, j'ouvre le parapluie, je me protège. C'est pas moi, c'est eux. Là je n'ai pas encore répondu. Je prend mon temps et j'attend avec impatience de la croiser dans le couloir. Voilà aujourd'hui il ne va pas falloir trop me titiller. Je vais peut-être aller laver ma tophemobile ce midi, cela va me détendre.

Chris